Une vaste enquête auprès de 500 tour-opérateurs de safari a conclu que près de la moitié reçoivent 20 à 70% de réservations en moins en raison de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
SafariBookings.com, un site internet spécialisé dans les séjours de safari africain, a mené une enquête auprès de 500 tour-opérateurs de safari pour mesurer l’impact de la crise de l’Ébola sur l’industrie du safari. L’enquête a montré que près de la moitié ont connu une baisse énorme de 20 à 70% des réservations. L’impact est plus marqué dans l’Est que dans l’Afrique australe. C’est un coup dur pour l’industrie et les nombreuses réserves de faune qui dépendent de son chiffre d’affaires.
Les voyagistes ont signalé que de nombreux touristes considèrent l’Afrique comme un seul pays quand il s’agit de l’évaluation des risques. Ils ne réalisent pas que l’Est et l’Afrique australe, où la plupart des safaris sont effectués, sont tout aussi loin de la zone du foyer que l’Europe ou l’Amérique du Sud. Le virus Ebola n’est pas dans l’air et ne se propage si les gens viennent en contact avec les fluides corporels (tels que le sang, la sueur et la salive) d’une personne infectée. Comme il n’y a pas de cas d’Ebola confirmés dans des pays majeurs de safaris, le risque actuel est très faible.
Tous les pays effectuant des safaris observent des mesures de précaution strictes, comparable aux pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Le Botswana, le Kenya, la Namibie, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Zambie ont interdit l’entrée des voyageurs en provenance des pays touchés par Ebola. La Tanzanie et l’Ouganda ont mis en place un dépistage de la santé à tous les grands aéroports et aux postes frontaliers. Le Zimbabwe a mis en œuvre une surveillance sanitaire de 21 jours pour les voyageurs en provenance de pays touchés.
Le risque global faible et des mesures de précaution strictes prises par les pays de safari font que l’impact négatif sur l’industrie du safari est tout à fait inutile et malheureux, renseigner pour savoir quand partir au Botswana.